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Le cas Findus relance la question de l’étiquetage de l’origine des ingrédients

La détection de viande de cheval dans des lasagnes au bœuf de la marque Findus, et la cascade de découvertes qui a suivi, a provoqué un raz-de-marée médiatique, et secoué le secteur agroalimentaire et l’opinion publique. Ces actes délictueux seront condamnés, comme l’a assuré le chef de l’État, mais les enjeux sont plus larges. Ce scandale relance notamment le dossier de l’étiquetage de l’origine des viandes sur les emballages des produits élaborés.

Des garanties en France
En France, « les efforts colossaux (…) de traçabilité et d’identification » ont abouti aux cahiers des charges et logos VBF et VPF, rappelle la FNSEA. Il est appliqué sur les produits issus d’animaux nés, élevés, voire transformés en France, souligne la FNP qui « se bat depuis de nombreuses années pour une information claire du consommateur par l’indication de l’origine nationale » sur la viande fraîche mais aussi sur les produits transformés. « Il est anormal qu’on exige des éleveurs une transparence pointilleuse et sans faille alors que les intermédiaires et les industries agroalimentaires agissent à leur guise ! », lance la Coordination rurale. Stéphane Le Foll a indiqué que la France se battra à Bruxelles pour l’étiquetage de l’origine des viandes sur les produits élaborés. Mais la Commission européenne, qui s’apprêtait à favoriser un étiquetage des produits UE/non UE, ne semble pas pressée de rectifier le tir. « C’est un enjeu de transparence vis-à-vis du consommateur et de condition de concurrence équitable pour les éleveurs français », assure le syndicat agricole majoritaire. C’est en effet « la recherhe de prix toujours plus bas (…) et par certains de marges toujours plus hautes » qui « conduisent à ces dérives inacceptables ».

La transparence victime de la guerre des prix
Les éleveurs français de la FNB se disent « indignés » par cette fraude, véritable « tromperie des consommateurs ». Alors que « la France dispose d’un cheptel important et de qualité, proposant aux consommateurs une production nationale répondant aux conditions les plus exigeantes et les plus contrôlées, il est fait appel à une cascade d’intermédiaires pour fournir la viande bovine, ce qui peut ouvrir la voie à des tentations de fraudes et malversations », déplore-t-elle. La FNB entend d’ailleurs « porter plainte pour atteinte à l’image de la production française ».

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