Fiscalité
L’ANMF reconduit le montant de la CVO Farine à 0,20 €/t et joue l’apaisement

« Mon rôle en tant que président de l’ANMF est de réunir tous les meuniers, gros et petits, pour défendre les intérêts de la profession » a assuré, le 7 février, Lionel Deloingce, qui préside l’Association nationale de la meunerie française (ANMF). Une déclaration qui fait suite au départ des Grands moulins de Paris, des Moulins Soufflet et de CA. PRO. GA de l’ANMF, suite à un différent concernant l’augmentation de la CVO farine envisagée il y a quelques temps. « Le conseil d’administration, réuni cette semaine, a entendu la position de la grande meunerie. Nous ne pouvons nous mettre en situation de division et avons décidé de maintenir la contribution volontaire obligatoire sur la farine à son niveau actuel, soit 0,20 €/t, pour le nouvel accord interprofessionnel (présenté en mars-juin aux pouvoirs publics) », explique Lionel Deloingce. Pour lui, il s’agit d’avancer groupé dans le cadre du plan de filière d’Intercéréales et de trouver des financements pour atteindre certains objectifs. « Avec la suppression de la taxe farine, on pouvait imaginer que chaque moulin mette au pot car ce n’est pas forcément le consommateur qui paiera la montée en gamme ! Pour un accord interprofessionnel équilibré, chaque famille doit contribuer. Si on veut faire évoluer notre offre, il faut investir. Doit-on le faire collectivement ou au sein des entreprises ? Je pense, pour ma part, qu’il faut y aller ensemble ». La main est ainsi tendue vers les meuniers qui ont quitté l’ANMF.