L’AGPB prête à discuter avec les Fabs de la régulation des prix
« Considérant les impacts destructeurs que peuvent avoir, tantôt sur l’économie de ces élevages, tantôt sur celle des exploitations de grandes cultures, les variations devenues très amples des cours de ces matières premières, le conseil d’administration de l’AGPB s’est prononcé en faveur de discussions entre Orama et l’industrie de la nutrition animale en vue d’une régulation des prix auxquels cette dernière est approvisionnée. » annonce un communiqué de l’Association générale des producteurs de blé du 6 septembre. Cette volonté a émergé lors de la réunion de rentrée du conseil d’administration de l’AGPB. Pour l’heure, très peu d’éléments complémentaires sont communiqués par les représentants des producteurs de blé ou de la nutrition animale sur les objectifs de ces éventuelles discussions. L’AGPB et le syndicat des industriels de la nutrition animale s’accordent sur au moins un point, la nécessité de pouvoir utiliser des outils de régulation de marché préexistants ou de nouveaux pour limiter la volatilité des prix. «Aujourd’hui la situation est grave pour les secteurs de l’élevage et de la nutrition animale. Les productions animales sont un débouché essentiel pour les céréales. L’interdépendance des filières est une réalité. Ce qui est certain, c’est notre intérêt pour le maintien d’outil de régulation. Il faut donc poursuivre la réflexion avec les professionnels et les pouvoirs publics», explique Stéphane Radet du Snia.
Dans un communiqué de réponse à l’AGPB, Coop de France nutrition animale annonce avoir accueilli « favorablement la proposition d’Orama de travailler conjointement à un dispositif de régulation des prix pour l’alimentation animale ». Coop de France en a également profité pour faire une nouvelle fois part de sa volonté de « remise d’urgence sur le marché de l’ensemble des stocks d’intervention européens disponibles ».