Volatilité des matières premières
L'accord du 3 mai 2011 n'est pas remis en question par ses signataires
Les signataires de l'accord du 3 mai 2011 se sont réunis le 10 septembre à la demande de la FNSEA. Pendant près de deux heures, producteurs, transformateurs et distributeurs ont ainsi échangé au siège de la centrale agricole sur ce texte qui prévoit de nouvelles négociations commerciales entre fournisseurs et distributeurs en cas de flambée des prix des matières premières agricoles. « Il ne s'agissait pas aujourd'hui d'ouvrir des négociations, a précisé Henri Brichart, vice-président de la FNSEA, mais de faire un point sur cet accord » et notamment de voir si les conditions d'ouverture des négociations fixées par ce cadre étaient bien ajustées. Si des appréciations différentes ont été portées en la matière, a décrit Henri Brichart, « l'accord n'a pas été remis en question. Rappelons-le, il a notamment permis dans le secteur avicole d'enclencher un certain nombre de hausses. Il faut continuer à avancer ». Dans ce sens, de nouvelles rencontres entre les parties prenantes ont été programmées. Le but étant d'une part de discuter à nouveau des indicateurs et d'autre part de réfléchir à un élargissement du texte à d'autres secteurs, comme les vaches de réforme et le lait de consommation. Concernant par ailleurs le porc et la viande bovine, « les indicateurs ne disent pas qu'il faut renégocier pour le moment », a ajouté le vice-président de la FNSEA tout en rappelant que le syndicat estimait le dispositif pour ces deux secteurs « pas assez réactif ».