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La France esseulée sur la Pac

Le pari était difficile. Michel Barnier a voulu mettre à profit la présidence française de l'UE pour obtenir de ses homologues européens un débat serein sur l'avenir de la Pac, avant que ne débutent à Bruxelles les tractations sur la réforme du budget communautaire pour la période 2014-2020. Cet objectif louable n'a cependant pas été atteint lors des échanges de vues informels des Vingt-sept qui se sont achevés mardi 23 septembre à Annecy. À cela plusieurs raisons. Tout d'abord, les ministres sont obnubilés ces temps-ci par la négociation sur le bilan de santé de la Pac qui doit théoriquement aboutir fin novembre. Les conciliabules d'Annecy y étaient d'ailleurs consacrés pour l'essentiel. En second lieu, Mariann Fischer Boel n'était pas partante pour un tel débat. Ses relations avec le ministre français de l'agriculture semblaient d'ailleurs assez tendues lors de la conférence de presse finale. La commissaire européenne a abordé le débat d'une façon diamétralement opposée à celle du ministre français de l'agriculture. Première question à se poser : « combien d'argent aurons-nous ? » après 2013, a-t-elle estimé lors du tour de table des Vingt-sept, alors que Michel Barnier venait, en introduction, de juger « important que le débat sur le fond précède celui sur les moyens ». De fait, les avis des États membres sur le futur de la Pac divergent fortement. C'est ce qu'aura confirmé la réunion d'Annecy. La présidence française va maintenant «examiner les suites à donner à cette discussion».

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