La FNSEA à l'Elysée : François Hollande "sensible à nos remarques" sur la Pac
« J’ai rappelé nos contingences au président de la République, il les a entendues. Il faudra l’écouter demain (le 2 octobre, N.D.L.R.) au Sommet de l’élevage », a indiqué le 1er octobre le président de la FNSEA, à l’issue d’un entretien avec le chef de l’Etat, sur les modalités d’application de la Pac en France. À la veille d’inaugurer le sommet, « il ne nous a pas dit ce qu’il allait dire. J’ignore quel sera le niveau de détails qui sera donné. Je pense qu’avant cela, il a besoin, peut-être, de revisiter le scénario du ministre lui-même ». En présence de Stéphane Le Foll, Xavier Beulin a, durant près d’une heure, fait part de ses attentes au président de la République qui « s’est montré sensible à nos remarques », a-t-il rapporté. Parmi les points abordés : définir les actifs agricoles pouvant bénéficier des aides Pac. « La redistribution met de côté un certain nombre d’ayants droit », a-t-il déclaré tout en prévenant ne pouvoir se satisfaire, sur ce sujet, d’annonces futures. « La Pac, c’est le 1er janvier 2014 ». Xavier Beulin a demandé une définition des actifs agricoles avant la loi d’avenir. Il a également revendiqué « un volet significatif », dans le deuxième pilier, pour la modernisation des exploitations. Par ailleurs, « il faut réarticuler le premier et le deuxième pilier, en usant de toutes les possibilités du premier pilier, notamment sur le recouplage », a-t-il soutenu. La FNSEA a sur ce point réaffirmé son ambition : consacrer l’essentiel du recouplage au système ruminant français, viande et lait.