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La Fnams soucieuse de peser vis-à-vis de Bruxelles

Dans le cadre de la future Pac, les agriculteurs multiplicateurs de semences défendent une exception aux règles de la concurrence pour l'agriculture. Ils veulent également pouvoir bénéficier de l'assurance récolte.

La production de semences (ici maïs) n'est pas couverte aujourd'hui par l'assurance récolte.
© B.Compagnon

La Fnams (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) compte bien être entendue dans le débat qui s’annonce sur la future PAC. Lors de son congrès annuel qui s’est déroulé le 9 juin à Nîmes, Jean-Noël Dhennin, son président, a notamment rappelé l’importance d’appliquer une exception agricole aux règles de la concurrence. « L’objectif est de renforcer la position des agriculteurs au sein des filières et de pouvoir négocier les prix de vente, car aujourd’hui, les initiatives proposées par les acteurs en matière d’organisation des filières sont toujours sous la menace des autorités de la concurrence nationale », a-t-il signalé.

Autre sujet de vigilance : l’assurance récolte qui, dans sa version actuelle, exclut les productions de semences, faute de références satisfaisantes. « Nous nous battrons pour qu’il en soit autrement dans une future PAC », a indiqué le responsable. La fédération est également attentive aux suites qui seront données à l’interdiction d’apporter des phytos sur les surfaces d’intérêt écologique (SIE) (voir dans ce numéro p. 10). La Fnams craint qu'une telle mesure ne fasse retomber la dynamique en semences de légumineuses. Fin mars, les surfaces implantées atteignaient 48 000 hectares contre 46 500 hectares en 2016.

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