Politique semencière
La contribution du Gnis au débat
Mercredi 19 janvier, le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis) a présenté aux parlementaires sa contribution au débat public en matière d’agriculture et de politique semencière. « La période actuelle est charnière et les choix que nous faisons aujourd’hui nous engagent. Au-delà du secteur Semences, c’est l’agriculture qui est en jeu, et plus largement notre alimentation et l’équilibre écologique de la planète. La filière Semences est un enjeu de politique publique », peut-on lire en préambule du document intitulé “La filière Semences, au service de la terre”. Consultable sur le site “www.gnis.fr”, il dresse l’état des lieux de la filière semencière, présente les défis autour desquels se mobilisent les professionnels du secteur et propose, dans le cadre d’une démarche de concertation, des axes de progrès pour l’avenir. Les semenciers espèrent ainsi mieux se faire connaître des pouvoirs publics et améliorer leur image auprès de la société, afin d’obtenir une meilleure représentation dans les nouvelles instances de dialogue, comme le Grenelle de l’environnement. Ils attendent aussi du gouvernement et des institutions européennes qu’« ils se battent au niveau international pour promouvoir le système de certificat d’obtention variétal », a indiqué François Burgaud, directeur des relations extérieures du Gnis. Contrairement au brevet, le certificat d’obtention variétal (COV) assure la protection juridique de la variété végétale tout en permettant l’usage, à des fins de créations nouvelles, de la variabilité génétique représentée par les variétés protégées et légalement accessibles. « C’est cet équilibre qui assure la continuité de l’amélioration génétique de chaque espèce végétale », insiste le Gnis.