Aller au contenu principal

Politique semencière
La contribution du Gnis au débat

Mercredi 19 janvier, le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis) a présenté aux parlementaires sa contribution au débat public en matière d’agriculture et de politique semencière. « La période actuelle est charnière et les choix que nous faisons aujourd’hui nous engagent. Au-delà du secteur Semences, c’est l’agriculture qui est en jeu, et plus largement notre alimentation et l’équilibre écologique de la planète. La filière Semences est un enjeu de politique publique », peut-on lire en préambule du document intitulé “La filière Semences, au service de la terre”. Consultable sur le site “www.gnis.fr”, il dresse l’état des lieux de la filière semencière, présente les défis autour desquels se mobilisent les professionnels du secteur et propose, dans le cadre d’une démarche de concertation, des axes de progrès pour l’avenir. Les semenciers espèrent ainsi mieux se faire connaître des pouvoirs publics et améliorer leur image auprès de la société, afin d’obtenir une meilleure représentation dans les nouvelles instances de dialogue, comme le Grenelle de l’environnement. Ils attendent aussi du gouvernement et des institutions européennes qu’« ils se battent au niveau international pour promouvoir le système de certificat d’obtention variétal », a indiqué François Burgaud, directeur des relations extérieures du Gnis. Contrairement au brevet, le certificat d’obtention variétal (COV) assure la protection juridique de la variété végétale tout en permettant l’usage, à des fins de créations nouvelles, de la variabilité génétique représentée par les variétés protégées et légalement accessibles. « C’est cet équilibre qui assure la continuité de l’amélioration génétique de chaque espèce végétale », insiste le Gnis.

Les plus lus

Dirigeants des BRICS+ réunis à Kazan, en Russie
BRICS+ : pourquoi une nouvelle bourse de céréales est proposée par la Russie à ses partenaires ?

Les pays des BRICS+ (regroupant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine, l'Afrique du Sud, l'Iran, l'Égypte, l'Éthiopie et les…

<em class="placeholder">Epandage de solution azotée dans une parcelle de blé tendre au stade début montaison.</em>
Pourquoi les prix des engrais risquent de flamber à l’horizon 2026

La mise en place d’une taxe sur les émissions de carbone des engrais importés dans l’Union européenne devrait renchérir le…

La production française de tournesol 2024 attendue à 1,7 Mt par Agreste

Agreste a publié, le 15 octobre ses dernières estimations de production française pour 2024 en termes de céréales et d'…

Tournesol 2024 : une production française autour de 1,5 million de tonnes ?

Françoise Labalette, directrice adjointe de Terres Univia, tempère le catastrophisme ambiant, rappelant que, si l’année 2024…

Un palmier à huile
Prix des huiles végétales : quelle tendance pour les prochains mois ?

Les prix des huiles de palme, de soja, de tournesol et de colza ont nettement renchéri ces dernières semaines, dans un…

<em class="placeholder">champ de blé au Minas Gerais, au Brésil</em>
Le blé sud-américain relève le défi du changement climatique

La disponibilité en eau, le renouvellement variétal et le non-labour sont les atouts dont disposent le Brésil et l’Argentine,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne