La Confédération paysanne occupe le Gnis et demande la liberté des semences autoproduites
Plusieurs dizaines de paysans de la Confédération paysanne, dont dix ont entamé une grève de la faim, occupaient mardi 21 janvier les locaux du Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences) à Paris, pour demander « qu’une exception agricole soit ajoutée au texte de la loi Contrefaçon qui sera votée le 4 février ». Selon la Confédération paysanne, si le texte est voté en l’état, « les paysans qui voudront produire leurs propres semences seront sous la menace constante de poursuites en contrefaçon, saisie voire destruction de leurs récoltes ». Le syndicat demande que les paysans aient le droit de ressemer, échanger, et sélectionner leurs semences.