Semences fermières
La CNDSF demande la liberté totale d’utilisation
Face à la préparation d’un prochain règlement semences à Bruxelles, la Coordination nationale pour la défense des semences fermières (CNDSF) demande que soit totalement libéralisée la possibilité d’emploi des semences fermières, quel que soit le produit.« Si on n’avait pas eu de semence fermière, on n’aurait pas pu répondre à la nécessité affichée par l’état de développer la production de protéines françaises » affirme Michel Géray, porte-parole de la CNDSF. Et d’ajouter que pour les cultures intermédiaires, l’utilisation des graines fermières est indispensable. Or, aujourd’hui, les semences fermières, pour pouvoir être plantées, doivent figurer sur une liste de 21 espèces. La CNDSF demande l’abrogation de cette liste afin que le principe qui domine soit celui de la liberté.
Enfin, alors que le futur règlement européen sur les semences devrait être publié en 2011, la CNDSF s’étonne de n’avoir absolument pas été consultée. La coordination a rencontré le ministre au Salon de l’agriculture et a obtenu l’engagement d’être bientôt reçu par lui afin d’évoquer tous ces problèmes.