OGM
La clause de sauvegarde française toujours sur la sellette
La France n'est pas parvenue, le 16 février, lors d'une réunion des experts européens, à persuader suffisamment de pays de la soutenir pour sauver sa clause de sauvegarde sur le maïs Mon 810. Convaincre l'ensemble des délégations qui se sont abstenues ou qui n'ont pas pris part à ce vote (Bulgarie, Danemark, Italie, République tchèque, Allemagne, Malte), ne suffira pas pour empêcher la levée de la clause proposée par la Commission. Paris devra franchir, lors d'une prochaine réunion des ministres de l'Agriculture, la barre de la majorité qualifiée pour contrecarrer Bruxelles. Faute de quoi, l'exécutif européen garde la main. A ce stade, douze pays ont rejeté la proposition de la Commission. Mais neuf pays, le Royaume-Uni, la Suède, la Finlande, la Slovaquie, la Roumanie, le Portugal, les Pays-Bas, l'Espagne et l'Estonie, ont voté pour la reprise des cultures en France.