...et la "timidité" du volet social du projet
Quant aux choix des six articles, « il a été fait par le Premier ministre et ses services, pas par le ministre de l’Agriculture », a-t-il répondu. Les membres du CESE ont aussi regretté « la timidité » du volet social du texte : « il n’existe aucune mesure concrète de développement d’emploi pour les salariés », a noté Jocelyne Hacquemand. En jugeant « inadéquat et inopportun » de créer un institut national agronomique et vétérinaire (au chapitre sur l’enseignement agricole), la rapporteure a également rappelé l’importance d’évaluer les actions déjà engagées, parfois depuis peu (en l’occurrence, le fonctionnement d’Agreenium, créé il y a cinq ans) avant de vouloir prendre de nouvelles dispositions. « Notre travail devra clairement se poursuivre auprès des parlementaires », a précisé Joseph Giroud du groupe Agriculture du CESE. Présenté le 13 novembre en conseil des ministres, le projet de loi sera débattu à partir de janvier 2014 à l’assemblée.