Equarrissage : les abatteurs demandent à l'Etat de ne pas se désengager
Le Syndicat national de l’industrie de la viande (Sniv) demande aux pouvoirs publics de maintenir leur engagement financier dans le dossier du Service public de l’équarrissage (SPE). « À l’heure où toutes les filières animales sont en grave difficulté, où les importations se renforcent dans les linéaires et dans la restauration hors domicile, le financement du SPE reste une vraie menace pour les entreprises et les viandes françaises » estime le Sniv dans sa lettre hebdomadaire du 18 mai. L’État doit se désengager du financement du SPE le 18 juillet prochain. Seulement l’interprofession bovine n’est pas parvenue à un accord pour compenser les 44 M€ payés par l’État. « Du fait de la suppression de l’aide de l’État, la privatisation conduira à une augmentation du coût du SPE, » s’inquiète le Sniv, « cette augmentation se traduira par un nouveau soutien aux viandes d’importation sur lesquelles ne s’appliquent pas les taxes d’abattage ».