Aller au contenu principal

Impact du transfert des aides européennes
Des revenus diminués en 2010

LE RETRAIT immédiat du plan Barnier est demandé par les agriculteurs d’Île-de-France. La plupart des céréaliers appréhendent une baisse de revenus à partir de 2010, suite aux transferts des aides européennes, habituellement allouées aux grandes cultures, vers les filières agricoles en difficulté. Ces dernières se verraient attribuées 1,4 milliard d’euros d’aides au détriement de celles déjà perçues par les grandes cultures. Plusieurs organisations de producteurs, telles qu’Orama, la Fédération des syndicats d’exploitants agricoles d’Île-de-France (FSEAIF) ou le Syndicat des jeunes agriculteurs d’Île-de-France (JA-IDF), appellent à la suppression de ce plan. La région Île-de-France est particulièrement mobilisée avec des surfaces agricoles utiles dédiées à 80 % aux grandes cultures céréalières, maïs et blé en tête.

Des projections divergentes quant aux pertes de revenus à venir pour les céréaliers

Selon les sources, les pertes de revenus seraient de 40 % par rapport à la moyenne établie sur les cinq dernières années d’après M. Bot des JA-IDF, et de 60 % par rapport au revenu annuel de 2006, d’après Orama. Cette dernière estimation est alarmante car, toujours selon les associations céréalières spécialisées, elle fait tomber le revenu annuel moyen à 14.800 € par actif familial . Toutefois, l’Inra modère ces chiffres en estimant à 6 000 € les pertes d’aides en moyenne par an et par exploitation au niveau national. Ces chiffres divergents viennet appuyer les critiques du président de la FNSEA, qui, prônant l’unité, reproche aux membres responsables des grandes cultures de n’avoir préché qu’en leur faveur auprès des pouvours publics.

Les plus lus

Dirigeants des BRICS+ réunis à Kazan, en Russie
BRICS+ : pourquoi une nouvelle bourse de céréales est proposée par la Russie à ses partenaires ?

Les pays des BRICS+ (regroupant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine, l'Afrique du Sud, l'Iran, l'Égypte, l'Éthiopie et les…

<em class="placeholder">Epandage de solution azotée dans une parcelle de blé tendre au stade début montaison.</em>
Pourquoi les prix des engrais risquent de flamber à l’horizon 2026

La mise en place d’une taxe sur les émissions de carbone des engrais importés dans l’Union européenne devrait renchérir le…

Tournesol 2024 : une production française autour de 1,5 million de tonnes ?

Françoise Labalette, directrice adjointe de Terres Univia, tempère le catastrophisme ambiant, rappelant que, si l’année 2024…

La production française de tournesol 2024 attendue à 1,7 Mt par Agreste

Agreste a publié, le 15 octobre ses dernières estimations de production française pour 2024 en termes de céréales et d'…

Moins de blé dans le pain : comment l’Égypte compte réduire ses importations ?

L'État égyptien cherche à faire des économies par tous les moyens. Reste à savoir s'il parviendra à atteindre ses objectifs.…

Blés tendres meuniers 2024 : une récolte de qualité malgré tous les signaux négatifs

La vision croisée des résultats de la nouvelle récolte de blé tendre 2024 a été présentée auprès de 60 meuniers par Arvalis et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne