Aller au contenu principal

Tendances alimentaires
Des produits locaux, oui mais identifiables

© Cetelem

A la question «Diriez-vous des entreprises qu’elles sont mobilisées pour favoriser la production et la consommation des produits locaux ? », les Européens répondent «oui à 56%», selon l’édition 2 019 de l’Observatoire Cetelem (groupe BNP Paribas Personal Finance). Un résultat insuffisant pour son directeur Flavien Neuvy. Il craint que les entreprises qui ne défendent pas le “consommer local” soient pénalisées à l’avenir. Selon l’enquête Consommateurs menée auprès de 13 800 individus de 17 États membres de l’UE, «encourager l’achat de produits fabriqués localement» est considéré comme «tout à fait prioritaire» par 39 % des personnes interrogées et «important mais pas prioritaire» par 56 % d’entre elles, seuls 5 % des sondés trouvant ce geste «pas important». Cependant, les gouvernements et l’UE (pour 44 % et 42 % des interviewés) sont jugés comme les moins mobilisés pour favoriser la production et la consommation de produits locaux. Pour y parvenir, 71 % des sondés déclarent qu’«il serait souhaitable que les labels, certifications et appellations contrôlées soient plus nombreux à l’avenir», bien que 62 % jugent aussi qu’«il en existe beaucoup». Et pour cause, 66 % des personnes interrogées estiment en effet qu’«ils les influencent dans leur choix de produits».

Le prix à payer fait débat

La majorité des Européens (58 %) se dit prêt à payer «entre 5% et 10%» plus cher un produit local, contre 35 % «moins de 5%» plus cher et 7 % «plus de 10%» plus cher. Pour l’alimentation, il ressort de l’enquête que la prépondérance du rapport prix/qualité est la moins forte (respectivement 53 % et 51 %), d’autres critères entrant en ligne de compte comme la composition (26 %), la provenance (25 %) et la qualité nutritionnelle (19 %).

 

Les plus lus

Champ de blé tendre.
Moisson 2025 : l'espoir renaît pour les cultures d'hiver malgré des contrastes régionaux

Des moissons d’orges qui démarrent, suivies dans une quinzaine de jours par la récolte des blés, des colzas prometteurs, mais…

Canal Seine-Nord Europe : les travaux vont entraîner la fermeture du canal du Nord pendant de nombreux mois

Outre le problème du financement et de la construction des plateformes multimodales, la construction du canal Seine-Nord…

Une moissonneuse batteuse en action pour la moisson 2025 dans un champ de blé avec les drapeaux de l'Ukraine et de l'UE en arrière plan.
Droits de douanes sur le blé ukrainien : quel effet pour le blé français ?

Depuis le 6 juin 2025, l’Union européenne a rétabli des quotas et des droits de douane sur les importations de céréales…

culture de maïs sur fond de ciel bleu nuageux.
Moisson 2025 : une semaine décisive pour le potentiel de production des cultures de printemps

Pois, féveroles, orges, maïs, tournesols… Les cultures de printemps tiennent bon, mais les fortes températures inquiètent.

À gauche, un agriculteur français observe des épis de blé dans un champ où flotte le drapeau tricolore ; à droite, un cargo est en cours de chargement de céréales au port.
Exportations céréalières : « L'origine française connaît un regain d’intérêt sur cette deuxième partie de campagne »

À l’issue de son conseil spécialisé du 18 juin, FranceAgriMer a fait le point sur la situation des marchés céréaliers, lors d’…

pain avec logo filière CRC
Meunerie : Auchan se désengage de la filière CRC

Le groupe Auchan, qui utilisait de la farine CRC dans ses ateliers de boulangerie-viennoiserie-pâtisserie depuis 2018, a…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne