Définir le « sans OGM », premier dossier du Haut conseil sur les biotechnologies
Une des premières missions du Haut conseil sur les biotechnologies, dont la liste des 63 membres a été présentée le 22 avril à la presse, sera de définir la notion de « sans OGM », en référence à la récente loi sur les OGM qui reconnaît la « liberté de consommer et de produire avec ou sans organismes génétiquement modifiés ». Au-delà de ce point, aucun ordre du jour formel n'a encore été arrêté a indiqué Catherine Bréchignac, la présidente de la nouvelle instance. Deux autres personnalités animeront le fonctionnement du Haut conseil : Jean-Christophe Pagès (professeur à la faculté de médecine de Tours), en tant que président du comité scientifique, et Christine Noiville (juriste au CNRS), nommée présidente du comité économique, éthique et social. Les cinq postes attribués à la profession agricole reviennent à la FNSEA, aux Jeunes Agriculteurs, à la Confédération paysanne, à la Fédération nationale d'agriculture biologique et à l'Union nationale d'apiculture française. La Coordination rurale n'est pas représentée. La mise en place de ce Haut conseil arrive trop tard pour permettre la réalisation d'essais OGM en plein champ en 2009, indique le Gnis (interprofession des semences). Cinq à six dossiers avaient été déposés par les semenciers.