Crise agricole : le Gnis veut encourager l'utilisation de semences certifiées
« La crise des céréales s'est répercutée fortement sur le secteur des semences », a expliqué Robert Pellerin, président de la section céréales à paille du Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences), le 18 mai en conférence de presse à Paris. Le Gnis enregistre sur les semis 2009 une baisse de 10 % des utilisations de semences certifiées en blé tendre d'hiver, « la plus forte de ces dix dernières années », selon Eric Devron, vice-président de la section. Pour le Gnis, cette chute des ventes défavorise tout particulièrement la recherche, financée à 85 % par les semences certifiées. C'est à 73 % pour des raisons économiques que les agriculteurs boudent cet intrant, comme le montre une étude réalisée par le cabinet ADquation auprès de 511 céréaliers. Accompagné des céréaliers, obtenteurs, meuniers, producteurs, le Gnis compte donc lancer prochainement une campagne de communication mettant en relation l'intérêt de la recherche et le faible surcoût entraîné par l'achat de semences certifiées.