Cap Seine / Ikos Environnement
Création d’une unité de méthanisation
Cap Seine / Ikos Environnement
Une unité de méthanisation permettant de traiter 20.000 t de déchets organiques par an vient d’être mise en service par Cap Seine, coopérative céréalière haut-normande, et Ikos Environnement, société régionale spécialisée dans le traitement des déchets, indique Blé Contact, la lettre d’information de l’AGPB. Propriété de leur filiale commune Capik et gérée par elle, cette unité fonctionne à partir d’effluents d’élevages de porcs voisins, de déchets de collecte des grains et d’industrie agroalimentaire, de boues d’épuration, de déchets verts, de déchets ménagers fermentescibles, d’invendus de grandes surfaces, de restes de cantine etc. Forte d’une production de 820.000 m3 de méthane par an, elle alimente une plate-forme de cogénération construite par Verdesis, filiale d’EDF Energies Nouvelles, qui va produire 3.300 MWh d’électricité par an, d’une part, soit la consommation électrique annuelle de 1.100 foyers, et, d’autre part, les quantités de chaleur nécessaires à la transformation du digestat (déchets ultimes de la méthanisation après fermentation) en engrais organiques. Par le traitement des lisiers, par l’utilisation de la chaleur de cogénération et par la production d’électricité renouvelable, Capik évitera annuellement l’émission de 14.600 t de CO2 dans l’atmosphère. Il existe déjà quelques unités de méthanisation en France et nombre d’agriculteurs sont impliqués dans des projets collectifs. Cap Seine est le premier opérateur de la filière grains à investir à pareille échelle dans ce domaine.