Coop de France et le Snia saluent la suspension de l'écotaxe
«Bien que cette prise de conscience des pouvoirs publics soit tardive, elle est sage » estime Coop de France. L’organisation des coopératives agricoles «militait depuis des semaines pour l’ajournement de l’application de l’Écotaxe au vu de son impact économique sur les filières agricoles et agroalimentaires, mais aussi de sa conception kafkaïenne». Coop de France est prête à participer à tout dialogue sur le sujet. Pour sa part, la Confédération des coopératives vinicoles de France (CCVF) se félicite de la suspension de la mise en œuvre de l’écotaxe sur l’ensemble du territoire. Pour les caves coopératives, la répercussion par les transporteurs de la charge de l’écotaxe représenterait un surcoût à la fois «à l’entrée» des caves (réception des matières sèches) et «à la sortie» (enlèvement du vin). Pour Interbev (interprofession bétail et viandes), la suspension de la mise en application de l’écotaxe, initialement prévue au 1er janvier 2014, n’est pas suffisante. Dans un communiqué du 29 octobre, elle réitère sa demande aux pouvoirs publics d’exonérer la filière bétail et viande.
De son côté, le syndicat des industriels de la nutrition animale a accueilli «avec un profond soulagement la décision de Jean-Marc AYRAULT de suspendre l’écotaxe pour une durée indéterminée sur l’ensemble du territoire», selon un communiqué du 29 octobre. «Une décision qui s'imposait», explique le Snia qui note «avec beaucoup d’intérêt la proposition du Premier Ministre d’initier une nouvelle réflexion sur l’application de l’écotaxe.
Le SNIA note «avec beaucoup d’intérêt la proposition du Premier Ministre d’initier une nouvelle réflexion sur
l’application de l’écotaxe» à laquelle le syndicat entend contribuer. Pour autant, le Snia indique dans son communiqué que la mobilisation du secteur de la nutrition animale continue dans toutes les régions de France.