Codex alimentarius
Lors de la réunion annuelle de son Comité exécutif qui a eu lieu du 30 juin au 4 juillet dernier à Genève, le Codex alimentarius, instance internationale chargée d’élaborer des normes pour le commerce des produits alimentaires, a validé une première phase du travail entamé par le Codex à Chiba au Japon en 2006 sur la présence à faible niveau d’OGM dans les aliments et le problème posé par les autorisations asynchrones de transgénique dans le monde. L’UE a souligné l’importance de la mise en place de la base de données mondiale sur les OGM et de mécanismes de coopération et d’échange d’information. Il a été convenu de poursuivre les négociations en vue d’établir des lignes directrices sur les critères encadrant les méthodes de détection et d’identification des aliments dérivés des biotechnologies. Un point sur le fonctionnement de la base de données élaborée par la FAO sera fait l’an prochain. Concernant la question des résidus de pesticides dans les denrées alimentaires et les aliments pour animaux, l’UE s’est dite peu satisfaite par les normes adoptées pour le niveau de fenithrothion toléré pour les pommes, le riz et le blé.