Logistique portuaire
Axe Seine : vers un établissement portuaire public unique
L’amendement voté par l’Assemblée nationale permet de « prendre toute mesure » pour créer la nouvelle entité « y compris dans le domaine fiscal ».
L’amendement voté par l’Assemblée nationale permet de « prendre toute mesure » pour créer la nouvelle entité « y compris dans le domaine fiscal ».

L’Assemblée nationale a donné son aval, le 14 juin, pour habiliter le gouvernement à créer un établissement public unique rassemblant les ports du Havre, de Rouen et de Paris, afin de se doter des moyens « pour rivaliser » avec les ports du nord de l’Europe, indique l’AFP. Le gouvernement a obtenu de pouvoir procéder par ordonnances sur ce sujet, dans le cadre de l’examen du projet de loi d’orientation des mobilités. Il pourra ainsi, dans un délai de dix-huit mois à compter de la publication de la loi, « prendre toute mesure » afin, notamment, de « faciliter la transformation des établissements existants et la création du nouvel établissement, y compris dans le domaine fiscal », selon le texte de l’amendement. « C’est la bonne méthode pour avancer », a souligné la ministre des Transports, selon l’AFP.
Optimiser les coûts d’escale
« Ce que nous attendons de la création de l’établissement public unique est une amélioration des services dédiés aux opérateurs portuaires et à ceux qui amènent les bateaux au port de Rouen. Il s’agit d’optimiser les coûts d’escale (coût de remorquage et de pilotage, essentiellement) pour améliorer la compétitivité de l’axe Seine par rapport aux autres ports français et européens », déclare Alain Charvillat, directeur Céréales Export de Sénalia. Et d’expliquer : « L’inconvénient du port de Rouen réside dans le fait qu’il faut six à sept heures pour rallier ses installations depuis la rade du port du Havre. »