Ingredia propose des protéines laitières sur-mesure
Dans les Hauts de France, le groupe laitier coopératif Prospérité Fermière - Ingredia (PFI) poursuit ses innovations dans le domaine des protéines spécifiques.
Dans les Hauts de France, le groupe laitier coopératif Prospérité Fermière - Ingredia (PFI) poursuit ses innovations dans le domaine des protéines spécifiques.
La Prospérité Fermière - Ingredia (PFI) est une laiterie originale dans le paysage français : une PME qui réalise la moitié de son chiffre d'affaires à l'international, spécialisée dans la fraction protéique du lait. Elle fabrique des poudres de lait, des protéines laitières et des bioactifs. Plus de 5 000 tonnes de protéines sèches par an sont fabriquées sur le site de St-Pol-sur-Ternoise. PFI met en marché 15 000 t produites avec ses partenaires. Ces protéines sont vendues à des laiteries, à d'autres entreprises de l'agroalimentaire, et à des spécialistes de la nutrition santé. Dans un univers ultra concurrentiel, PFI joue la carte du sur-mesure.
Des atouts pour la nutrition santé
Il y a un potentiel de développement dans ce domaine, selon Hervé Gasnier, directeur recherche et développement, chez Ingredia. « La consommation de protéines dans le monde augmente, avec la démographie et les recommandations nutritionnelles, qui ne sont pas atteintes dans plusieurs régions du monde. Avec une consommation moyenne de 15 kilos de protéines par personne par an, on est loin des recommandations nutritionnelles de 30 kilos. » Hervé Gasnier rappelle que les protéines laitières, par rapport aux autres protéines, présentent un intérêt nutritionnel à tous les âges de la vie : pour la croissance des bébés, les jeunes et les sportifs, et les personnes âgées. Elles sont riches en acides aminés essentiels et sont très digestes, c'est-à-dire très assimilables par l'homme. "C'est le top des protéines. Suivent les protéines d’oeuf, puis de la viande et le poisson et enfin les protéines végétales, parmi lesquelles le pois représente le meilleur compromis." Les protéines laitières représentent environ 15% des protéines consommées en France, ce qui est caractéristique des pays occidentaux où la production laitière est historique, alors que deux-tiers des protéines consommées dans le monde sont végétales.
Des propriétés texturantes "naturelles"
Les protéines laitières ont des atouts fonctionnels et aussi sur le plan environnemental. L'élevage laitier à la française valorise des prairies et des paysages bocagers. La vache laitière est productrice nette de protéines dans nos systèmes d'élevage. PFI répond aussi aux attentes de ses clients sur la production durable du lait (démarche Via lacta).
« Les protéines permettent de répondre à la nutritionalisation des produits alimentaires et notamment de la vague des produits sans additif », indique Hervé Gasnier. Les derniers lancements commerciaux d'Ingredia sont Promilk yogchiz, Promilk yogfluid pour formuler des fromages frais et des yaourts hyper-protéinés sans dégradation de la texture (onctuosité et fluidité), et Promilk Bmax pour réaliser des formulations sans additif de texture.
L'alliance du lait et du végétal
En projet, Booster est une protéine destinée aux fromagers pour réduire les temps de fabrication. Clear entre dans des boissons ultra protéinées transparentes. Hybrid apporte une solution aux industriels qui veulent lancer des produits hybrides au lait et aux végétaux, pour répondre aux attentes des flexitariens. Par exemple, combiner les protéines laitières et les protéines de pois.
Le saviez-vous ?
Les bioactifs sont des ingrédients ayant démontré un bénéfice pour la santé à faible dose. Chez Ingredia les bioactifs sont bien évidemment issus du lait, plus précisément de "la protéine laitière, à laquelle on applique différents traitements naturels (hydrolyse, fermentation). Par exemple, Lactium est obtenu par hydrolyse d’une protéine de lait grâce à des enzymes. Les séquences d’acides aminés "libérés" réduisent significativement le niveau de stress et d’anxiété (différentes études cliniques menées sur l’Homme ont permis de prouver cette bioactivité)", détaille Hervé Gasnier.