« Je ne cultive quasiment pas de blé tendre classique, mais je consacre 25 hectares à des blés améliorants sous contrat. J’utilise la variété Rebelde qui me satisfait pour sa rusticité. Elle se comporte bien en situation de sécheresse et face aux maladies. Elle craint peu la fusariose et résiste à la verse. De ce fait, Rebelde ne nécessite pas l’application d’un régulateur de croissance. Elle est précoce à maturité. Sur des sols assez légers, elle finit vite son cycle avec un remplissage des grains assez rapide. Elle produit toujours suffisamment de protéines et un bon PS.
Le point sur | Les mélanges variétaux sont plus résistants aux maladies
C’est un blé facile à conduire que je sème dans les premiers jours de novembre. Des agriculteurs peuvent le semer derrière des betteraves enlevées assez tard. Pour ma part dans la rotation, je place mes blés améliorants en deuxième paille après un blé dur qui, lui, succède à une betterave. J’obtiens des rendements compris entre 65 et 75 quintaux par hectare. Dans les nouvelles variétés qui pourraient remplacer Rebelde, je recherche un blé améliorant meilleur en rendement et qui résiste à la cécidomyie orange. »
140 ha dont 39 de blé dur, 25 de blé améliorant, 8 de blé tendre meunier, 30 de betterave, 9 de pomme de terre ou oignon selon les années, orge de printemps. Sols argilo-calcaires assez superficiels.