Traitements en prestation de services : avec la certification des applicateurs, place aux pros

Désormais, pour avoir le droit de réaliser des traitements phytosanitaires en prestation de services, il est obligatoire de détenir un certificat d’entreprise qui n’a rien d’une formalité administrative. Celui-ci oblige à adopter des méthodes de travail très rigoureuses, et à passer par un organisme certificateur pour réaliser des audits réguliers. « Cela va assainir le métier
et le rendre encore plus professionnel," considère Wilfrid Lecarpentier, entrepreneur en Basse-Normandie. Des entreprises et agriculteurs prestataires ne vont pas investir dans cette certification s’ils ne traitent que quelques dizaines d’hectares par an. » Autre contrainte : « les GAEC, EARL ou SCEA qui réalisent des travaux de pulvérisation en diversification, devront en plus créer une société de prestation de services, inscrite au registre du commerce », signale Yolaine Villain, de la Fédération nationale des entrepreneurs des territoires (FNEDT).