Moisson 2024 : l’Ile-de-France débloque 5,5 millions d’euros pour aider les agriculteurs
Face aux mauvais rendements de la moisson 2024, la région vient d’annoncer une aide aux céréaliers ayant perdu plus de 20% de leur récolte de céréales.
Face aux mauvais rendements de la moisson 2024, la région vient d’annoncer une aide aux céréaliers ayant perdu plus de 20% de leur récolte de céréales.
Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France a annoncé le 19 septembre devant des représentants professionnels agricoles le déblocage d’une enveloppe exceptionnelle de 5,5 millions d’euros pour venir en aide aux agriculteurs de la région touchés par les conséquences d’une « pluviométrie inédite depuis les semis ».
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Une perte moyenne de 30 à 50% de la récolte en céréales
La région Ile-de-France estime la perte moyenne de la récolte de céréales à 30% et jusqu’à 50% dans certaines exploitations, notamment en agriculture biologique, en attente d’expertises plus complètes.
« Si cette catastrophe agronomique rappelle celle de 2016 de triste mémoire, la situation économique des exploitations en revanche est bien plus difficile sous le double effet de la baisse des prix mondiaux et de l’inflation des moyens de production », commente la Région dans un communiqué.
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A quoi va servir l’enveloppe de 5 millions d’euros ?
L’enveloppe de 5,5 millions d’euros permettra, dans le respect des règles européennes de minimis :
- De verser « une aide forfaitaire de résilience » de 1500 euros aux producteurs de grandes cultures ayant perdu plus de 20% de leur récolte globale de blé, d’orge, de colza, de pois et de féveroles
- De porter cette aide à 1800 euros pour les producteurs ayant contracté une assurance multirisque climatique
- De propose un bonus de 300 euros pour les producteurs en agriculture bio, portant ainsi l’aide pour les non assurés et les assurés à respectivement 1300 et 2100 euros.
L’enveloppe d’aides comprend par ailleurs une aide de 1500 euros aux apiculteurs professionnels (non cumulable avec l’aide aux céréaliers) et un versement de 20 000 euros aux groupements de défense sanitaire (GDS) pour l’équipement de couloirs de contention nécessaires à la vaccination des troupeaux ovins et bovins face à la FCO3.
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