Maïs : « J’apporte régulièrement du manganèse et du cuivre sur mes sols sableux pauvres en éléments »
Sur ses terres sableuses situées à Bourideys et Captieux (Gironde), Berthold Kress obtient le meilleur de sa monoculture de maïs à la faveur d'un pilotage de la fertilisation pour tous les éléments nutritifs, y compris les oligoéléments.
Sur ses terres sableuses situées à Bourideys et Captieux (Gironde), Berthold Kress obtient le meilleur de sa monoculture de maïs à la faveur d'un pilotage de la fertilisation pour tous les éléments nutritifs, y compris les oligoéléments.
« Nous avons 17 parcelles en tout et nous réalisons une dizaine d’analyses par an sur tous les sols. Des analyses régulières sont indispensables. Le manganèse manque partout et selon les sols, il peut y avoir aussi de basses teneurs en cuivre et en zinc. J’applique du manganèse à raison de 4 l/ha et du cuivre à 2 l/ha en produit foliaire tous les ans en même temps que le traitement herbicide au stade 6-8 feuilles du maïs réalisé à la désherbineuse (pulvérisation sur le rang). J’apporte rarement du zinc. Il y en a généralement suffisamment dans le sol. Quand j’en ajoute, c’est au moment du semis, en localisé, de la mi-avril au 1er mai.
Le pH des terres a été remonté à 6 et le taux de matière organique à 3 %. À l’origine, dans les années 1970, ces mesures se situaient entre 4,8 et 5,2 pour le pH et 1,5 pour la MO dans des terres très sableuses. Un chaulage a été réalisé régulièrement jusqu’en 2008. Depuis, j’apporte du compost qui contient de la chaux, ainsi que de la cendre qui amène notamment de la potasse. Le compost améliore la structure de mes sols pour une meilleure rétention d’eau et contient des éléments nutritifs, dont des oligoéléments.
Pour de bons rendements dans nos sols sableux, il ne faut pas que le maïs soit carencé. On ne peut pas agir en curatif. On lui fournit une fertilisation complète. Nous fractionnons les apports d’azote, phosphore et potasse. Ma moyenne de rendement est de 160 q/ha. Sur une parcelle, j’ai atteint 197 q/ha. Mon objectif est d’arriver à 200 q/ha. »