Le blé hybride se forge un avenir
Avec 245 000 hectares en Europe, le blé hybride se développe doucement mais sûrement. La société Saaten-Union porte à bout de bras ce type de variété pour le blé avec son système d'hybridation chimique. Les hybrides se caractérisent par des rendements supérieurs à ceux de lignées. Leur culture au champ demande quelques adaptations.
De haute volée sur le plan technique, la multiplication de semences de blés hybrides est assurée par environ 600 agriculteurs. La France assure la production et l'approvisionnement des semences pour le reste des pays de l'Europe. Un agriculteur de l'Oise témoigne.
De nombreux semenciers engagent des recherches pour l'obtention de blé hybride, avec la voie génétique plutôt que celle chimique. Les hybrides de maïs, de tournesol, de colza et même d'orges sont créés ainsi. Pourquoi le blé est-il en retard dans cette orientation ?
Voir aussi article Croissance modérée pour les semences de blé hybride.
Pour en savoir plus
Voir dossier Réussir Grandes Cultures de juillet-août 2014.
Au sommaire :
p. 20 - Les hybrides s'implantent durablement
p. 22 - Des variétés qui se jouent des conditions difficiles
p. 24 - Une longue expérience dans la multiplication chez Émeric Duchesne
p. 26 - La création d'hybrides est semée d'embûches
p. 28 - L'hybridation génétique mobilise la recherche
p. 29 - Lignées mâle et femelle soignent leur physique