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Ravageur maïs : « La sésamie m’a coûté 10 à 20 % de rendement sur deux parcelles. »

Agriculteur au Grand-Fougeray, en Ille-et-Vilaine, Thierry Moreau a subi des attaques importantes de sésamie. Le ravageur du maïs remonte vers le nord à la faveur des hivers doux.

« Je cultive 40 hectares de maïs ensilage et grain. En 2020, les semis ont eu lieu au 15-20 avril. Quand le maïs était à 5-6 feuilles, j’ai vu des pieds qui jaunissaient, de façon irrégulière, par ronds, avec 10-20 larves par pied. J’ai d’abord pensé à la pyrale. J’ai pris une photo que j’ai envoyée à Arvalis, qui m’a dit que c’était la sésamie. Un traitement au Coragen a calmé les attaques. Mais à la récolte, il y avait à nouveau de nombreux foyers avec des larves et beaucoup de ronds avec de la verse. Au total, j’ai perdu 10-20 % de rendement sur deux parcelles.

Ces parcelles, distantes de 4,5 kilomètres et avec deux précédents différents, correspondaient aux premiers semis. Je broie pourtant les résidus grâce au broyeur sous bec, mais cela ne semble pas suffisant. J’ai en revanche été épargné par la pyrale, peut-être grâce au traitement précoce au Coragen. Cette année, je surveillerai plus tôt pour vérifier la présence de sésamie. »

SAU de 160 ha, dont 40 ha de maïs, 50-60 ha de blé, 7-10 ha de colza, 5-10 ha de féverole, 50 ha de prairies, 65 vaches laitières et un atelier de poulets.

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