La recherche sur les OGM continue en France et ailleurs

La recherche des semenciers exportée outre-Atlantique
L'Inra mène donc des recherches sur les plantes transgéniques mais il ne faut pas le crier sur les toits. Les outils que l'institut met au point seront à la disposition des partenaires du projet, parmi lesquels se trouvent des sélectionneurs français. Selon Alain Deshayes, même si des recherches continuent d'être menées en matière de biotechnologies végétales, la France a pris un retard considérable. Les semenciers français et internationaux ont décidé de ne plus réaliser la moindre recherche sur les OGM en France mais de les exporter outre-Atlantique comme Limagrain avec des études aux États-Unis ou en Argentine. Et ailleurs en Europe ? "Le Vieux Continent n'est pas mieux loti en matière d'avancées sur les recherches sur les plantes transgéniques, analyse l'expert en biotechnologies. Mais certains pays prennent des orientations sans ambiguïté en faveur d'une recherche sur les OGM. C'est le cas du Royaume-Uni." Plus qu'ailleurs en Europe, les Britanniques font confiance aux OGM puisque selon un récent sondage, moins de 30 % d'entre eux considèrent ces plantes comme étant à risque. Le gouvernement de sa majesté a donc pris le parti d'encourager la recherche sur les OGM : un moyen de rester dans la compétition de la recherche scientifique et de pouvoir moins dépendre des produits d'importation à terme.
Consultez la plaquette du projet sur www.genius-project.fr