Aller au contenu principal

Dégâts de lapins : « J'ai veillé à ne pas déclarer trop tôt les dégâts à mon assureur »

Pierre Durand cultive 140 hectares en grandes cultures à Saint-Saturnin, dans la Marne. Confronté à des dégâts de lapin sur orge, il souligne l'importance de ne pas faire sa déclaration trop tôt, le délai de prescription étant de six mois.

« Suite à des dégâts de lapins sur orge en 2020, j’ai signalé le problème à mon assureur avec les coordonnées du propriétaire, et un expert est venu effectuer des mesures pour établir le montant de l’indemnisation. », explique Pierre Durand.
« Suite à des dégâts de lapins sur orge en 2020, j’ai signalé le problème à mon assureur avec les coordonnées du propriétaire, et un expert est venu effectuer des mesures pour établir le montant de l’indemnisation. », explique Pierre Durand.
© P. Durand / G. Deloison

« Je dispose d’une parcelle isolée dans la plaine et à proximité d’un petit bois non entretenu où le furetage n’est plus possible. Ce bois est la propriété d’un tiers. En 2020, les lapins de garenne se sont attaqués à mon orge de printemps. J’ai signalé le problème à mon assureur avec les références cadastrales de ma parcelle et du bois ainsi que les coordonnées du propriétaire. Rapidement, un expert est venu effectuer ses mesures sur différentes zones pour établir le montant de l’indemnisation.

Le délai de prescription étant de six mois, il est important de ne pas déclarer trop tôt les dégâts auprès de son assureur. Il faut pouvoir constater la progression du préjudice au fil du temps. Les populations de lapins de garenne se développent aussi vite qu’elles disparaissent. C’est pour cela que les dégâts ne sont pas réguliers. Toutefois, la lutte et le furetage des lapins de garenne doivent être permanents sans quoi nous nous heurtons à des situations difficiles. Les détenteurs du droit de chasse doivent comprendre qu’ils sont responsables et qu’ils doivent agir pour réduire les nuisibilités. »

Les plus lus

<em class="placeholder">Paysage avec diversité culturale.</em>
Telepac 2025 : la rotation des cultures de la BCAE 7 n’est plus obligatoire

La version révisée du plan stratégique national (PSN) de la PAC 2023-2027 vient d’être validée par l’Europe. Pour la PAC…

<em class="placeholder">Tracteur réalisant un désherbage mécanique sur une parcelle en AB.</em>
Telepac : quelles aides bio pour la PAC 2025 ?

À quelles aides de la PAC avez-vous droit en 2025 si vous convertissez votre exploitation au bio ou si vous êtes déjà en bio…

<em class="placeholder">Plante de datura stramoine en fleur. </em>
« La télédétection du datura par drone me coûte 72 €/ha, mais c’est un outil de lutte indispensable sur mon exploitation des Pyrénées-Atlantiques »

Anne Darrouzet est agricultrice en bio à Bougarber, dans les Pyrénées-Atlantiques. Elle a mené pendant des années une…

Label HVE sur une photographie de céréales.
HVE : comment bénéficier du crédit d’impôt HVE en 2025 ?

La loi de finances 2025 a de nouveau reconduit le crédit d’impôt HVE (Haute valeur environnementale) pour un an. Les…

champs de céréales bio
Comment obtenir le crédit d’impôt bio en 2025 ?

Le crédit d’impôt en faveur de l’agriculture biologique a été prolongé jusqu’à l’année 2025 par la loi de finances 2022 avec…

<em class="placeholder">Les corneilles noires s&#039;attaquent aux maïs surtout entre la levée et le stade &quot;3 feuilles&quot;.</em>
Dégâts de corvidés : prolongation de l’usage du produit Korit 420 FS sur maïs et nouveautés à venir en traitement de semences

Sur maïs, l’emploi du produit de traitement de semences corvifuge Korit 420 FS pour lutter contre les dégâts d'oiseaux, et en…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures