Dégâts de lapins : « J'ai veillé à ne pas déclarer trop tôt les dégâts à mon assureur »
Pierre Durand cultive 140 hectares en grandes cultures à Saint-Saturnin, dans la Marne. Confronté à des dégâts de lapin sur orge, il souligne l'importance de ne pas faire sa déclaration trop tôt, le délai de prescription étant de six mois.
Pierre Durand cultive 140 hectares en grandes cultures à Saint-Saturnin, dans la Marne. Confronté à des dégâts de lapin sur orge, il souligne l'importance de ne pas faire sa déclaration trop tôt, le délai de prescription étant de six mois.
« Je dispose d’une parcelle isolée dans la plaine et à proximité d’un petit bois non entretenu où le furetage n’est plus possible. Ce bois est la propriété d’un tiers. En 2020, les lapins de garenne se sont attaqués à mon orge de printemps. J’ai signalé le problème à mon assureur avec les références cadastrales de ma parcelle et du bois ainsi que les coordonnées du propriétaire. Rapidement, un expert est venu effectuer ses mesures sur différentes zones pour établir le montant de l’indemnisation.
Le délai de prescription étant de six mois, il est important de ne pas déclarer trop tôt les dégâts auprès de son assureur. Il faut pouvoir constater la progression du préjudice au fil du temps. Les populations de lapins de garenne se développent aussi vite qu’elles disparaissent. C’est pour cela que les dégâts ne sont pas réguliers. Toutefois, la lutte et le furetage des lapins de garenne doivent être permanents sans quoi nous nous heurtons à des situations difficiles. Les détenteurs du droit de chasse doivent comprendre qu’ils sont responsables et qu’ils doivent agir pour réduire les nuisibilités. »