Croissance modérée pour les semences de blé hybride
Depuis les années 2000, les surfaces de multiplication de semences de blé hybride n’ont cessé de croître tout en restant à un niveau modéré. En 2012, selon le Gnis, elles ont atteint un maximum de 7655 hectares de bandes femelles (sur lesquelles sont récoltées les semences) sur un peu plus de 80 000 hectares de multiplication de blé tendre d’hiver, soit 9,5 %.
La production de semences était de 157 000 quintaux sur un peu plus de 4 millions de quintaux de semences certifiées de blé tendre, soit 3,8 %. En multiplication, les rendements en semences de blé hybride sont moindres qu’en lignées.
La comparaison des moyennes de rendements des nouvelles variétés de blé tendre inscrites chaque année montre un avantage de 6 q/ha pour les hybrides par rapport aux lignées, selon une analyse d’Arvalis. Mais celles-ci sont nettement plus nombreuses à être inscrites chaque année (autour de 30) contre quelques hybrides. Si l’on ne retient plus que la moyenne des cinq meilleures lignées comparée à celle des hybrides, le surplus de rendement de ces derniers n’est plus que de 3 q/ha.
Voir aussi article Le blé hybride se forge un avenir