Conseil stratégique phytosanitaire : vers un délai supplémentaire pour le réaliser
Le ministère de l’Agriculture envisage de laisser un délai de douze mois aux agriculteurs pour réaliser leur conseil stratégique phytosanitaire lors du renouvellement de leur Certiphyto. Un projet de décret en ce sens est soumis à consultation publique jusqu’au 13 novembre.
Le ministère de l’Agriculture envisage de laisser un délai de douze mois aux agriculteurs pour réaliser leur conseil stratégique phytosanitaire lors du renouvellement de leur Certiphyto. Un projet de décret en ce sens est soumis à consultation publique jusqu’au 13 novembre.
Les agriculteurs pourraient bénéficier d’un sursis pour effectuer leur conseil stratégique phytosanitaire (CSP). Le ministère de l’Agriculture l’a annoncé le 23 octobre.
Un délai de 12 mois pour effectuer son conseil stratégique lors du renouvellement du Certiphyto
Il a soumis à consultation publique, jusqu’au 13 novembre, un projet de décret instaurant une période transitoire, pendant laquelle les utilisateurs professionnels de phytos disposent d’un délai de douze mois, non renouvelable, pour fournir l’attestation de conseil stratégique lors d’une demande de renouvellement du Certiphyto.
En octobre 2018, la loi de séparation du conseil et de la vente de produits phytosantaires (loi Egalim) a en effet institué l’obligation d’un conseil dit « stratégique » lors du renouvellement du Certiphyto à partir du 1er janvier 2024.
Des structures agréées pour effectuer des conseils stratégiques encore trop peu nombreuses
Pour ce faire, il conviendra de fournir un justificatif de prise de rendez-vous auprès d’un conseiller agréé pour délivrer un CSP. « Dans ce cas, le Certiphyto peut être renouvelé pour une durée de douze mois, avant d’être prolongé de quatre années supplémentaires si l’attestation CSP est fournie dans le délai imparti », souligne le décret.
Le gouvernement rappelle que « le nombre de structures agréées pour l’activité de conseil stratégique reste actuellement insuffisant pour répondre à la demande ». Pour l’heure, ce sont principalement les chambres d’agriculture qui ont effectué les conseils stratégiques chez les agriculteurs, les coopératives ayant pour la plupart choisi la vente.
Virginie Charpenet avec Agrapresse