Ile-de-France
Sur Rungis, Reo Veiling met en avant la qualité gustative de ses produits
La criée belge est venue à la rencontre des grossistes de Rungis et les a invités à échanger sur la place des produits belges sur le marché. L'accent a été mis sur le goût.
La criée belge est venue à la rencontre des grossistes de Rungis et les a invités à échanger sur la place des produits belges sur le marché. L'accent a été mis sur le goût.
Le 13 octobre, Reo Veiling, la criée belge de Roulers à quelques kilomètres de la frontière franco-belge, est allée à la rencontre des grossistes de Rungis. « C'est important pour nous car nos produits sont vendus au cadran et nous ne connaissons pas forcément le destinataire final, reconnaît Dominiek Keersebilck, directeur commercial. Ainsi, nous pouvons mieux savoir chez quel opérateur vont les fruits et légumes et aussi collecter les demandes des grossistes afin de les remonter à nos producteurs ». La France est le premier marché après la Belgique pour Reo Veiling. « Notre proximité avec le marché français est un atout mais ce n'est pas suffisant, analyse-t-il. Il y a quelques années, la qualité de nos produits faisait la différence avec ceux du sud de la Méditerranée. Depuis, les produits espagnols ou marocains ont progressé et il est plus difficile pour nous de garder l'avantage. » Et considérant la taille moyenne des producteurs adhérents (10 à 15 ha en plein champ, 1 ha en serre) et les volumes générés, il est difficile pour la criée de se battre sur le prix. « Nous privilégions la qualité gustative, aussi bien pour les produits de niche, comme le broccolini ou le champignon bio sous la marque Fine Fleur que les gros volumes sous notre marque Toma-bel. » Des producteurs adhérents sont installés en France au sein de la Sica Les Jardins des Hauts de France qui fournit le Bureau unique des fruits et légumes (cf. fld hebdo du 13 juillet), mais a vocation à trouver d'autres clients. « Ce serait fou de ne pas se positionner sur le marché français avec un produit origine France, s'exclame Dominiek Keersebilck. Nous savons que certains producteurs français seraient à la recherche d'une forme de coopération pour laquelle Reo Veiling pourrait apporter son expérience organisationnelle. »