IVe gamme
Salade prête à l’emploi : laitue, mâche et bio tirent le marché
Le syndicat des salades prêtes à l’emploi a fait un point sur la filière le 22 mai. Pour la première fois, le bio fait figure de moteur : les ventes ont doublé en un an.
Le syndicat des salades prêtes à l’emploi a fait un point sur la filière le 22 mai. Pour la première fois, le bio fait figure de moteur : les ventes ont doublé en un an.
« Prendre la parole pour expliquer nos métiers, avant que d’autres ne le fassent pour nous », c’est en substance la raison évoquée par le SVFPE pour sa première conférence. Le SVFPE ? Sous cet acronyme aussi imprononçable que le nom qu’il résume est long, se trouve le discret Syndicat des fabricants de produits végétaux frais prêts à l’emploi, autrement dit les seuls cinq acteurs de la salade IVe que sont Bonduelle, Les Crudettes, Florette, Florette Food Service et Rosée des Champs. Créé en 1986, le syndicat (90 % des volumes vendus en France et 95 % du chiffre d’affaires réalisé), avait jusque-là préféré une communication de marque. Mais les temps changent, le SVFPE a créé un site internet et commence à communiquer sur les réseaux sociaux.
Pas d’annonce particulière pour cette première conférence. Le secteur se porte bien. « Nous recrutons toujours de nouveaux consommateurs », annonce Thierry Dubois, PDG des Crudettes et président du SVFPE. 74 % des Français ont acheté de la salade en sachet en 2018. C’est un point de plus qu’en 2017. Les marques nationales progressent. En 2018, leur croissance en valeur est de +5 % de plus. « Les ventes ont tendance à se prémiumiser », précise Thierry Dubois.
Nathalie Dusart, directrice générale de Bonduelle Fresh France/Benelux, a présenté les résultats d’une étude réalisée avec CSA en juin 2017 pour le SVFPE. « Pour trois acheteurs de salade prête à l’emploi sur quatre, le produit permet d’augmenter la part des légumes consommés », souligne-t-elle. Leurs autres motivations : la praticité (64 %) et le gain de temps (64 %). Dans 70 %, le sachet consommé l’est en une seule fois.
Côté variété, on recherche des salade tendres et peu amères. Les poids lourds que sont la laitue et la mâche (avec toutes deux plus de 16 % de part de marché) progressent encore. Elles ont respectivement enregistré +0,7 % et +0,6 % en valeur en 2018. L’iceberg reste en 3e position (9,9 % de PDM) mais perd 0,5 point par rapport à 2017. En 4e position, les jeunes pousses (9,6 % de PDM) progressent de 0,3 point.
Pour la première fois, le bio est aussi moteur de croissance. 9,8 millions de sachets bio ont été vendus en 2018 : c’est deux fois plus qu’en 2017 selon le SVFPE.
Les ventes progressent dans tous les circuits avec une nette progression en drive : +12,7 % en valeur en 2018.