Pomme de terre : des ventes globalement limitées
La rétention des stocks, par les producteurs, se poursuit, ce qui ralentit encore davantage les ventes, déjà contrariées par les vacances scolaires de février. Autant dire que les transactions s'avèrent peu nombreuses, et sur une base de prix toujours orientée à la fermeté. Cette situation préoccupe de plus en plus les acheteurs, lesquels, s'ils sont réticents à suivre la hausse, s'interrogent sur l'évolution du marché pour les semaines à venir, et sur la position à tenir face aux contexte actuel du marché.
Les ventes hors Hexagone sont relativement stables vers l'Espagne et le Portugal, toujours très mesurées vers l'Italie. Les envois vers la Russie se sont, pour leur part, momentanément arrêtés. Au Benelux, le marché est globalement stable. L'offre restreint toujours ses écoulements, mais la demande se montre un peu plus réticente à l'achat. La production n'en demeure pas moins ferme dans ses exigences, affichant sa volonté de tenir ses tarifs actuels.
Côté primeur, le marché prend un peu d'ampleur, avec le développement des offres israéliennes. Cependant, les apports marocains demeurent très mesurés (325 t sur Marseille en semaine 8). Le total importé par ce pays s'élève à 3.225 tonnes (à la semaine 8) contre plus de 7.000 tonnes habituellement comptabilisées à ce stade de déroulement de la campagne. L'engouement du consommateur pour ce produit est tout aussi limité… À noter la commercialisation des premières primeurs Starlette bretonnes issues de productions sous tunnel (quantité confidentielle).