ABRICOT
Moins de monilia mais plus de cératites

Les floraisons étalées, difficiles à couvrir avaient fait craindre le pire. Mais il n’est pas arrivé. « L’année n’a pas été si compliquée que ça dans les Costières », a commenté Valérie Gallia, de la Serfel, lors de la journée technique abricot début septembre. La pression de monilia a été forte. Mais les applications classiques d’une stratégie PFI ont donné des résultats corrects. « A partir de mai – juin, la saison très chaude et assez sèche a été défavorable au développement des monilioses », continue la technicienne. Mais dans les zones grêlées, les problèmes phytosanitaires ont été beaucoup plus difficiles à gérer. Les conditions d’hiver ont aussi étalé la période de retour des psylles, compliquant la protection par barrière physique. « Pourtant, les symptômes d’ECA ont été moins graves que les deux à trois années précédentes, mais des vergers plus jeunes ont été touchés », a noté l’ingénieure. Parmi les autres maladies, celle du plomb a plus fréquemment touché des vergers dans le Languedoc Roussillon. Concernant les ravageurs, l’année s’est caractérisée par une présence précoce et généralisée de cératite. « Chez les producteurs, les dégâts sont peu importants. Mais les variétés tardives en collection sont elles très touchées ». La pression en tordeuse orientale a été très variable selon les zones. « La première génération a été contrariée par la météo, souligne Valérie Galla. Mais les populations ont augmenté avec l’été chaud et sec. Sur des parcelles à forte pression, des dégâts significatifs ont été observés dès la fin juin ».