Fidèle de Medfel, le producteur d’herbes aromatiques Les Herbes du Roussillon exposait cette année son travail sur les emballages. Depuis un an et demi, l’entreprise bascule ainsi sa gamme séchée sous son nouvel emballage carton recyclable zéro plastique (forme étui ou forme boîte), sans film, avec une fenêtre ouverte pour la visibilité du produit. « On a explosé les volumes depuis qu’on a enlevé le plastique, confie Anthony Lepage, responsable développement commercial. Les volumes de la référence mini-bouquet classique ont été multipliés par 6 ! Les autres références par 3 ! Certes il y a un engouement des consommateurs pour cuisiner et pour les herbes aromatiques mais c’est vraiment l’effet zéro plastique qui a joué. C’est clairement l’orientation prise par nos clients grossistes et quelques magasins de la GMS. »
Le travail de l’emballage se porte désormais sur la gamme herbes fraîches. Pour les pots, une solution de collerette en papier avec fenêtre est en prototype. Pour les sachets d’herbes fraîches, des solutions sont en test. Actuellement, elles sont proposées en barquette bois mais entourées d’un flowpack plastique recyclable. « On pense avoir une solution d’ici la fin de l’année », précise Anthony Lepage, qui avertit néanmoins sur la flambée des coûts des matières premières : « Déjà +25 % pour le carton et on m’annonce une nouvelle hausse de +23 % ! ».
Un entrepôt logistique sur Saint-Charles et un quatrième tunnel de ciboulette thaïe
En parallèle, Les Herbes du Roussillon souhaite s’implanter sur Saint-Charles, à la demande de ses clients pour faciliter la logistique. L’entreprise est implantée à Argeles avec 29 ha de production et une station de conditionnement et stockage. Un bâtiment sur Saint-Charles lui servirait de base logistique et d’expédition et devrait se concrétiser d’ici la fin de l’année. Des visites ont déjà eu lieu, cela devrait se concrétiser sous peu.
Pour conclure, Les Herbes du Roussillon observe que « le marché des herbes aromatiques fonctionne bien même si la crise Covid l’a compliqué ». L’entreprise note une forte dynamique sur la ciboulette thaïe, qu’elle a commencé à planter il y a un an avec un tunnel. Aujourd’hui, c’est déjà un quatrième tunnel ! Enfin, la bourriche à mini-bouquets garnis a été lancée l’année dernière : une bourriche contenant des sachets de mini-bouquets garnis emballés à l’unité, à destination des commerçants de proximité comme les bouchers ou les poissonniers et « qui marche plutôt bien ».
