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Congrès
L’UNPT arrive dans sa phase opérationnelle

C’est avec un nouveau président que l’UNPT va tenir son congrès le 2 février à Amiens, au cœur d’une des plus grandes régions de production de pommes de terre. En effet, Patrick Trillon vient de succéder à Philippe Dequidt à la présidence de l’Union nationale des producteurs de pommes de terre. Ce congrès verra aussi l’achèvement du processus d’unification des syndicats de producteurs rassemblés depuis trois ans en confédération.

Le 2 février, l’UNPT deviendra une fédération qui rassemblera les producteurs de pommes de terre de conservation, pour l’industrie, pour la fécule. Et elle accueillera les producteurs de pommes de terre primeurs. “L’UNPT arrive dans sa phase opérationnelle, constate Patrick Trillon. Le monde de la pomme de terre est en mouvement. C’est une production libre qui doit trouver toute sa place au niveau des autres organisations professionnelles agricoles, mais aussi vis-à-vis des politiques et de l’Etat.” L’UNPT compte sur ce congrès pour insister sur le maintien et le développement des moyens de productions, et notamment la question de l’irrigation. Autre point à mettre en avant : l’aspect sanitaire, un atout pour la production française qu’il faut préserver. Les producteurs souhaitent aussi se pencher sur la recherche : l’ITPT est actuellement soumis à un audit sur lequel ils fondent beaucoup d’espoir. “Il nous faut trouver les moyens d’avoir une recherche pommes de terre digne de ce nom”, confirme Patrick Trillon. Pour les producteurs de pommes de terre féculières, Didier Lombard a fait part de sa déception de la “volonté politique insuffisante” sur la question des nouveaux débouchés. “Il y a un autre marché qui s’ouvre”, constate-t-il en mettant en avant les espérances qu’il fonde sur la pétrochimie. “On laisse faire le marché, déplore-t-il, même s’il y a une petite ouverture.” Autre point de vigilance, la réforme à venir de l’OCM fécule prévue pour la fin 2006, début 2007. “La France est l’un des pays les plus compétitifs au regard de cette production féculière, précise Didier Lombart. Nous devons garder notre potentiel de production.”

Dans le secteur du frais, même “si tout n’est pas rose”, selon l’expression de Joël Hospital, on se félicite de l’arrivée des collègues de la primeur. “Cela va créer une dynamique supplémentaire, espère Joël Hospital. Cela va remettre de la saisonnalité, de la fraîcheur dans le rayon. C’est positif pour tout le monde.”

Enfin, l’UNPT ne cache pas son inquiétude pour le secteur de la transformation qui “ne va pas très bien”, selon Philippe Dequidt qui constate que “nos importations augmentent de 25 %, alors qu’en France il existe de la pomme de terre de qualité. On livre 30 % de notre production à l’export” avant de conclure sur les inquiétudes et le malaise des industriels.

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