Serre des Hauts-de-France
L’heure des récoltes a désormais sonné pour le Bufl
REO Veiling et Fruidor accélèrent leur développement dans les Hauts-de-France. Le Bufl devrait commercialiser 10 000 t de fruits et légumes en 2018 et doubler ce chiffre en 2020-2021.
REO Veiling et Fruidor accélèrent leur développement dans les Hauts-de-France. Le Bufl devrait commercialiser 10 000 t de fruits et légumes en 2018 et doubler ce chiffre en 2020-2021.
L’inauguration des 9,3 ha des Serres des Hauts-de-France le 11 avril à Arques (Pas-de-Calais) a donné le coup d’envoi officiel de la commercialisation des tomates par Kevin et Jonas Vandevelde, deux jeunes producteurs belges bien décidés à se développer de l’autre côté de la frontière. « Ils produisent en France des tomates françaises pour des consommateurs français et non des tomates belges en France », précise d’emblée Jacques Ribaille, consultant de JRNC qui a accompagné le projet en lien avec Fruidor et la coopérative belge REO Veiling de Roulers (Belgique) ainsi qu’avec de nombreux partenaires régionaux. Ce projet de 16 M€ a souvent ressemblé à « une course d’obstacles sans entraînement préalable », précisera d’ailleurs - non sans humour - cet ancien directeur régional de Fruidor.
La SARL devrait produire 6 000 t de tomates par an, soit le dixième des 60 000 t consommées par les 8 millions d’habitants vivants au nord de Paris. Elles seront commercialisées, soit sous la marque Les Nouveaux Producteurs par le BUFL, soit sous la marque Eureka France par la société Vergro située à Meulebeke (Belgique), un des principaux exportateurs belges de fruits et légumes.
D'autres projets franco-belges
« C’est en juin 2014, que l’idée de cultiver des tomates sous serres dans le Nord-Pas de Calais a germé dans l’esprit de ces fils et petis-fils de producteurs de tomates des environs de Bruges », rappelait, à cette occasion, Jacques Ribaille. Un bail à construction a été signé entre la SCI des Jardins des Hauts-de-France (dans laquelle REO Veiling est majoritaire) et les deux producteurs qui deviendront propriétaires des installations au bout de 30 ans. « Cette SCI répond à la vocation d’accompagnement de ses adhérents dans leur volonté de développement », précisera, à ce sujet, Rita Demaré, présidente de la coopérative.
Cette entrée en production marque l’accélération de la dynamique Fruidor-REO Veiling dans les Hauts-de-France. « D’autres projets sont en cours de finalisation dans l’Audomarois, notamment en tomates et en fraises avec des producteurs français et belges », a révélé Rita Demaré.
Par ailleurs deux projets de production de mâches sous serres à Sainte-Marie-Cappel (Nord) et à Rebecques (Pas-de-Calais) ainsi qu’une production de 10 ha de navets devraient permettre d’atteindre les 10 000 t commercialisées par le Bufl en 2018 avec pour objectif de doubler ce tonnage en 2020-2021.