ABRICOT
Les vergers d'abricot se mécanisent
La culture d’abricot demande beaucoup de main-d’oeuvre. De nouveaux matériels et de nouveaux modes de conduite ouvrent la voie à une mécanisation partielle de certaines opérations culturales.
La culture d’abricot demande beaucoup de main-d’oeuvre. De nouveaux matériels et de nouveaux modes de conduite ouvrent la voie à une mécanisation partielle de certaines opérations culturales.
En culture d’abricotiers, la main-d’oeuvre représente en moyenne près des deux tiers des charges opérationnelles (source CER France Languedoc-Roussillon). La moitié des heures de travail est consacrée à la récolte. Une heure sur quatre à une heure sur cinq est dédiée à la taille. Et avec des variétés autofertiles, l’éclaircissage représente en moyenne 20 % des heures de travail. Sur ces variétés, jusqu’à 5 200 fruits par arbre peuvent être enlevés, soit jusqu’à 400 h/ha avec un éclaircissage exclusivement manuel. En moyenne, en Languedoc-Roussillon, selon CER France, 150 heures y sont consacrées. Depuis quelques années, des outils sont en effet utilisés pour réduire ces heures de main-d’oeuvre par une semi-mécanisation des étapes de l’itinéraire technique.
Une conduite en palmette pour faciliter la mécanisation
Pour l’éclaircissage, des brosses électriques sont utilisées (cf. page 16). Mais de nouveaux outils mécaniques portés apparaissent (cf. page 4). L’effleureuse Eclairvale a pour elle sa souplesse d’utilisation : elle peut intervenir au stade fleur comme au stade petits fruits. Si les heures d’éclaircissage manuel en sont réduites, elles n’en sont pas pour autant supprimées. Sur la taille, le passage d’un lamier est une pratique qui se démocratise pour palier un manque de main-d’oeuvre au moment de la taille en vert (cf. page 7). Là aussi, cette pratique ne supprime pas totalement la taille manuelle mais la réduit. Pour faciliter l’ensemble de ces pratiques de mécanisation, la conduite des arbres peut être modifiée vers des formes plus compactes ou plates (cf. page xx). La conduite en palmette est une des solutions mais elle est à envisager sur un verger couvert par des filets paragrêle.
Crédits photo couverture : GRCeta Basse Durance, Sefra, Serfel, Maude Le Corre