Loire-Atlantique
Les maraîchers nantais demandent une revalorisation du prix de la mâche
Les maraîchers nantais demandent une revalorisation du prix de la mâche de 30 % à 40 %. Sur une barquette vendue 1 €, cela se traduirait par une augmentation de 0,20 €. L’interdiction du métam-sodium en désinfection des sols entraîne une multiplication des mauvaises herbes.
Une alternative est la désinfection vapeur, qui s’avère très coûteuse. La culture ne pouvant être désherbée mécaniquement et la récolte étant mécanique, la seule solution est donc le désherbage manuel. Conséquence : une augmentation du coût de production de 30 % à 40 %.
Un changement de modèle a déjà été engagé. Une partie de la production est passée en bio. Une extension de la culture est également en cours.
« Sur le long terme, d’autres techniques seront développées, explique Bertrand Redureau, producteur à Divatte-sur-Loire. Mais nous avons besoin aujourd’hui d’une revalorisation des prix. Les consommateurs nous ont fait confiance et ont continué à consommer de la mâche nantaise. Mais face à l’augmentation des coûts de production, les distributeurs et les consommateurs doivent nous soutenir. »