Consommation
Les commerces spécialisés ont bien tiré leur épingle du jeu
Le bilan 2016 des achats des Français en fruits et légumes de FranceAgriMer montre la progression des grandes surfaces frais, des primeurs et aussi des supermarchés.
Le bilan 2016 des achats des Français en fruits et légumes de FranceAgriMer montre la progression des grandes surfaces frais, des primeurs et aussi des supermarchés.
FranceAgriMer a publié son bilan des achats de f&l des ménages français en 2016, à partir des données de Kantar Worldpanel. Pour la deuxième fois consécutive, les sommes dépensées par les ménages français ont progressé et de façon significative : +4,7 % pour un ticket moyen de 401,80 € par ménage (383,90 € en 2015). Cette progression résulte, une fois de plus, d’une progression du prix moyen (+3,8 %), mais les quantités achetées se sont tout de même accrues : +0,9 % avec une moyenne de 169,7 kg par ménage. En revanche, la fréquence d’achat s’est ralentie (-1,7 %, 65 actes d’achats par an) après plusieurs années de hausse.
En termes de circuits de distribution, les “enseignes à dominante marque propre” (ex-hard discount) ont subi la plus importante baisse des quantités achetées (-4,7 %), tous circuits confondus, imputable à un nouvel accroissement du prix moyen (+4 %). Les sommes dépensées (-0,8 %), tout comme la part de marché (-0,5 % à 10,3 %), sont en retrait. La part de marché des hypermarchés s’est une nouvelle fois contractée (quatrième année consécutive) à 33,6 % (33,9 % en 2015), un recul en partie compensée par la progression des achats online (+0,2 %, 1,9 % PDM). Les marchés continuent de perdre de la clientèle (-1 % à 34,2 %), ce qui entraîne baisse des quantités achetées (-2,8 %) et recul de la PDM (12 %, -0,5 %).
En revanche, certains formats ont bien performé l’an dernier. C’est le cas du supermarché : avec des achats et des sommes dépensées en forte hausse (+6 %, +7,4 %) et une fréquence d’achats en progression (+2,7 %), il est pour FranceAgriMer le “vainqueur de l’année”, côté grande distribution. Mais, les grandes surfaces frais (type Grand Frais) se sont encore mieux tenues : +17,9 % en dépenses, +12,2 % en volumes ! Leur PDM atteint aujourd’hui 4 % (+0,4 %). Les primeurs aussi ont connu aussi un mieux : leur PDM est bien orientée (+0,1 % à 7,8 %) grâce au développement de la clientèle (+0,4 %), des quantités achetées en hausse (+1,8 %) tout comme les dépenses (+6,6 %) mais, sur ce dernier point, à cause d’une forte progression des prix (+6,6 %).
