Nord
Le Marché de Phalempin vise les 50 000 t de fruits et légumes par an
La première page de la coopérative se tourne. Ses projets de développement n’en sont pas moins nombreux.
La première page de la coopérative se tourne. Ses projets de développement n’en sont pas moins nombreux.
La coopérative du Marché de Phalempin fêtera ses 25 ans en septembre. Un événement que les responsables de la coopérative veulent avant tout festif.
L’exercice 2018-2019 sera le dernier pour le président actuel. Élu à la présidence de la coopérative (issue de la fusion de la Sipev de Cysoing et de la Sipewa de Violaines en 1999), André Tondeur passe le témoin. Avec la satisfaction du travail accompli – patiemment mais aussi souvent fermement – dans l’intérêt de la filière régionale du légume.
Cet agriculteur de Flines-lez-Râches (Nord) peut à juste titre s’enorgueillir aujourd’hui de laisser une coopérative en très bon état de marche, respectueuse de ses valeurs et maîtrisée dans ses développements. Le Marché de Phalempin demeure toujours sous contrôle de ses administrateurs sans pour autant avoir « des montages opaques de filiales à l’étranger ou de projets spéculatifs et démesurés », expliquait-il lors de l’assemblée générale du 22 février.
Elle a mené avec d’autres partenaires un important effort de renouvellement de ses adhérents plus âgés (55 des 197 producteurs de la coopérative avaient plus de 55 ans en 2015). « Ce renouvellement a été un succès et les jeunes s’impliquent dans la coopérative », relève-t-il. La coopérative soutient leur installation en finançant 60 % des investissements par le biais de son programme opérationnel. « Nos producteurs n’ont jamais autant investi qu’en 2018. Ces investissements permettent de moderniser les outils de production, d’augmenter les volumes produits et d’élargir la gamme », a tenu à souligner André Tondeur.
Ce qui devrait permettre à la coopérative d’approcher les 50 000 tonnes de fruits et légumes commercialisées. Car, depuis le 1er septembre 2018, les activités du Marché de Phalempin ont été renforcées par celles de la coopérative Sipenord. Cette fusion a permis d’accroître la production de poireaux (3 000 t), de pommes et de poires (690 t) et de salades IVe gamme à destination de l’industrie (1 400 t). « À ce jour, le bilan de la fusion est largement positif », conclut André Tondeur.
À la suite de la fusion avec Sipenord en 2018, la coopérative devrait atteindre 50 000 t de fruits et légumes.