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Interprofession
Le CNIPT ouvre des chantiers décisifs pour le futur

Le CNIPT vient de consacrer ses travaux à la contractualisation prévue dans la LMAP. Son tout nouveau président devra également gérer d’autres chantiers stratégiques.

La pomme de terre ? Purée, qu’est-ce que c’est bon !”. La nouvelle campagne de publicité du CNIPT débutera sur les écrans TV le 16 janvier prochain. Elle a été présentée en avant-première à l’occasion de la dernière Assemblée générale de l’interprofession où l’administration s’est montrée plutôt discrète. Il n’empêche, l’assemblée du 15 décembre va ouvrir un nouveau chapitre décisif de la déjà très longue histoire de l’interprofession.
Car Benoist Leforestier a passé le témoin à Sébastien Galland à un moment où de nombreux chantiers s’avèrent décisifs. Il y a d’abord ceux à réouvrir, dont celui de la nouvelle offre en linéaires. « Il faut reprendre l’étude d’Adrien Stratégie », a insisté Benoist Leforestier.
Mais il y a surtout le gros chantier de la contractualisation. Le CNIPT en a fait le thème principal de son assemblée. Et des propositions seront présentées par la filière lors de son bureau de juin 2011.
Pour certains membres de l’assistance, les débats ont eu sûrement un air de déjà-vu. Normal, expliquera Bruno Néouze du cabinet Racine, « puisque la politique contractuelle a été inscrite dans les lois de 1960-1962. » Pour lui, « cette politique contractuelle s’est développée jusqu’à ce qu’elle se heurte aux règles de concurrence européenne dans les années 1978. »
La loi de modernisation (LMAP) ne fait qu’introduire un article supplémentaire sur la loi de 1964 : « selon les produits, un contrat peut être désormais rendu obligatoire », a-t-il expliqué.
Invité aux débats, Etienne Fabrègue, conseiller pour les affaires juridiques et européennes des producteurs de lait a renchéri : « L’exercice est extraordinairement incomplet, puisque la relation entre les différents opérateurs n’est pas sécurisée, puisque la fixation d’un prix au-delà d’un mois est irréaliste et surtout puisque nous nous heurtons à l’autorité de la concurrence ! D’où une schizophrénie entre les discours politiques et les aspects juridiques de la loi », souligne le représentant de la FNPL.
Il faut aller jusqu’au bout des choses, ont affirmé l’ensemble des invités à la table ronde. Patrick Trillon, représentant des producteurs de pommes de terre, plaide pour que « l’on trouve un cadre contractuel permettant de donner une lisibilité aux producteurs dans un marché déstabilisé. » « Nous souhaitons faire en sorte que l’Etat reconnaisse le travail des professionnels et puisse le faire adopter à l’aval », ajoute-t-il.
Car tout l’enjeu des débats est bien là : la contractualisation doit s’appliquer jusqu’au bout de la chaîne. Mais autour de la table ronde, il y avait un absent de taille : la grande distribution !

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