Aller au contenu principal

Congrès Fedepom
L'accord sur les centres agréés est imminent

Réunis en congrès, les négociants militent pour une plus grande professionnalisation de la filière. Fin juin, la charte sur les centres agréés devrait être prête.

Après une campagne 2014-2015 désastreuse pour beaucoup d'opérateurs, le négoce a retrouvé le sourire. A quelques semaines d'une fin de campagne marquée par l'envolée des cours de la “chair ferme”, les esprits sont plutôt tournés vers l'avenir. Les opérateurs réfléchissent ainsi aux efforts à déployer pour consolider la position européenne de la filière française et lui permettre de conserver son rôle de leader incontesté. C'est ce qui ressort du congrès de Fedepom qui se tenait à Beaune les 9 et 10 juin.

En 2016, les achats de plants sont en hausse mais sans revenir à leur niveau d'il y a deux ans. Pour Eric Bargy, président de la commission “semences”, « on peut s'attendre à une campagne chair ferme normale ». Il est cependant à noter que les progressions les plus fortes se sont faites dans les variétés industrielles, notamment en spunta. « L'accord professionnel semences de ferme avait bien fonctionné et il y n'avait pas de raison de le renouveler en l'état ! », a affirmé Eric Bargy.

Mais le plus gros dossier du négoce concerne bien évidemment le projet de charte de conditionne-ment « appelé à devenir accord interprofessionnel », selon Jean-Max Loridan, président de commission “conditionnement”. « En recherche d'un référentiel qui puisse sécuriser notre métier, on a pris le sujet à bras le corps depuis le séminaire du CNIPT de janvier 2015 », a-t-il rappelé. A l'issue d'un travail interprofessionnel, le projet de charte devrait être finalisé dès la fin juin. « Une fois aboutie, cette charte devrait permettre que toute pomme de terre conditionnée, lavée et mise en marché en France soit issue d'un centre agrée », a précisé Jean-Max Loridan.

« Avec la charte sur les centres agréés, toute la filière pomme de terre sera gagnante », rappellent les négociants.

Les négociants français espèrent retrouver une saine concurrence avec la multitude des producteurs-vendeurs avec lesquels ils se battent parfois en France et à l'export, un marché où les négociants ont le sentiment de n'être pas totalement soutenus par leur interprofession. Les débats internes risquent donc d'être encore musclés dans les prochains mois, d'autant que le CNIPT fait valoir l'avancement de nombreux dossiers (accord plants de ferme, FMSE, échelle colorimétrique, accord imminent sur les centres agréés…).

Les plus lus

Emballages plastique pour les fruits et légumes : le Conseil d’Etat annule le décret d’application de la loi Agec

Le décret d’application du 20 juin 2023 sur les emballages plastique des fruits et légumes a été annulé le 8 novembre par le…

Etal fait de cagettes d'un vendeur à la sauvette de fruits et légumes à la sortie d'une bouche de métro à Paris.
Vente à la sauvette de fruits et légumes à Paris : de la prison ferme pour les fournisseurs

De la prison ferme pour des organisateurs de ventes de fruits et légumes à la sauvette : une sanction historique pour ce…

Légumes de France - pyramide de légumes
Légumes de France tient son congrès les 21 et 22 novembre dans le Lot-et-Garonne

Le 67e congrès de Légumes de France se tiendra à Agen. Les participants espèrent la venue de la nouvelle ministre…

Un rayon de fruits d'été dans un supermarché. Une cliente choisit des pêches.
Emballages plastique dans l’UE : à quoi peut s’attendre le secteur des fruits et légumes ? L’AREFLH fait le point sur le PPWR

Lors du premier Forum Annuel de l’AREFLH, les discussions ont notamment portées sur le PPWR, le règlement européen sur…

Protection phytosanitaire : les usages critiques des cultures fruitières en forte hausse

La protection des cultures fruitières devient de plus en plus difficile. Le nombre d'usages critiques (aucune ou une seule…

<em class="placeholder">« Nous avons fait le pari de planter 2,5 hectares de baies de goji alors que personne ne pouvait vraiment nous guider », explique Nancy Crivellaro, arboricultrice à ...</em>
« Nous avons fait le pari de planter 2,5 hectares de baie de goji »
Nancy et Thomas Crivellaro, viticulteurs dans le Gard, cultivent depuis six ans de la baie de goji en agriculture biologique. […
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes