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La récolte de pommes revue à la baisse

La production nationale de pommes est estimée à 1,48 million de tonnes, en recul de 7 % comparée à celle de 2015.

LES VOLUMES DE GRANNY SMITH ONT SUBI UNE BAISSE DE 17 % par rapport à l’année passée en raison des aléas climatiques.

Au 1er novembre 2016, la production nationale de pommes est estimée en baisse de 7 % par rapport à la récolte de 2015. Et en baisse de 6 % par rapport à la moyenne des récoltes des cinq dernières années. La production de Granny serait particulièrement concernée : 17 % de pommes en moins sur un an. La grande hétérogénéité des calibres et donc des rendements selon les variétés serait la principale cause de cette diminution.

Des baisses variables selon les régions

Cette variabilité est due aux événements climatiques exceptionnels qui se sont succédé depuis le printemps : floraison défectueuse et retard de végétation, canicule estivale et sécheresse de fin d’été. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, la canicule estivale s’est accompagnée d’une hétérogénéité du calibre. La production régionale, prévue en baisse de 1 % sur un an, masque des disparités entre variétés : -18 % en Granny et + 11 % en Gala. En Midi-Pyrénées, la production de Granny s’annonce déficitaire en raison de l’alternance. La production progresse néanmoins de 2 % sur un an. En Pays de la Loire, la production est révisée à la baisse depuis la dernière prévision, en raison d’un grossissement des fruits moins important que prévu, essentiellement en variétés précoces. La récolte est amputée de 10 % de ses volumes par rapport à l’année passée. L’Aquitaine est la région la plus touchée avec une production inférieure de 22 % par rapport à celle de 2015, année de forte récolte. En Rhône-Alpes, la production est inférieure de 5 % à celle de 2015, en raison de pertes consécutives à la grêle dans certains secteurs. Dans le Centre, la production reculerait de 16 % sur un an, conséquence des gelées d’avril, de fortes chutes de fruits au printemps puis de la sécheresse estivale. En Limousin, la sécheresse a fait perdre 17 % des volumes par rapport à l’an dernier. En Languedoc-Roussillon, la production serait aussi en déclin de 6 % en comparaison à 2015.

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