Anjou
La pomme Ariane en quête de reconnaissance
L e lancement de campagne de la pomme Ariane s'est effectué, le 5 octobre, dans le terroir qui l'a vu naître, c'est-à-dire en Anjou. Pour l'occasion, Pomalia – la structure qui regroupe les vingt-sept OP, les pépiniéristes qui intègrent Novadi et les cinq metteurs en marché des variétés de fruits à pépins issues de la sélection Inra – a réuni une quarantaine de personnes. Jean-Yves Lespinasse, ancien chercheur à l'Inra et père du cultivar, a raconté ses origines et les vingt-cinq années de sélection pour aboutir à un fruit ferme, croquant et tolérant à la tavelure. Aujourd'hui les distributeurs et les consommateurs l'apprécient. Elle est surtout produite en bio. Mais les débuts ont été difficiles. Les volumes produits au départ étaient en inadéquation avec les demandes du marché. La rentabilité était parfois en deçà de celle de la pomme Gala. Certains arboriculteurs ont donc arraché leurs plantations. De 16 000 t, les volumes ont baissé jusqu'à 13 000 t pour remonter à 15 000 t. Aujourd'hui, les objectifs sont de mieux faire connaître cette pomme et d'améliorer les techniques culturales. Aussi, les surfaces devraient se maintenir à 300 ha.