La petite bête qui monte
La mouche mineuse pose de sérieux problèmes en production. Après le second vol d’automne, ses larves creusent des mines dans les feuilles et le fût des poireaux. A surveiller.
La mouche mineuse pose de sérieux problèmes en production. Après le second vol d’automne, ses larves creusent des mines dans les feuilles et le fût des poireaux. A surveiller.

Dans de nombreuses régions, il n’aura pas échappé aux producteurs de poireaux que, depuis plusieurs années, la mouche mineuse (Phytomyza gymnostoma) pose de sérieux problèmes en production, en creusant notamment des mines dans les feuilles et le fût (voir encadré). L’impact du ravageur est variable selon les itinéraires de protection phytosanitaire mais il peut engendrer des pertes conséquentes sur la culture, sur certains créneaux et en conditions défavorables. Le second vol, qui s’étend de fin août/début septembre à fin octobre/début novembre (voire plus tard dans certaines régions) reste le plus dommageable sur la culture de poireaux. Depuis huit campagnes, le réseau des techniciens Rhône-Alpes et la Serail travaillent pour mieux connaître le ravageur et trouver des solutions.
Suivi du vol d’automne
En 2008, les essais de détection du ravageur avec des pièges chromatiques n’ont pas été couronnés de grand succès. En revanche, l’utilisation de pots de ciboulette pour suivre la dynamique des vols de mouches a montré son intérêt en 2012, dans un essai mené sur le site de la Serail (Brindas-69).
Lire la suite dans le numéro 343 de Réussir Fruits & Légumes