Circuits courts
La logistique, un point faible selon l’Ademe

L’Ademe vient de publier une note sur les circuits courts alimentaires de proximité. L’agence y relève nombre d’avantages (meilleure marge et valeur ajoutée pour le producteur, limitation de certaines pertes et gaspillages…), mais aussi des limites : « La diversité de ces circuits ne permet pas d’affirmer qu’ils présentent systématiquement un meilleur bilan environnemental que les circuits “longs”, notamment en matière de consommation d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre ». La note souligne que les modes de production, notamment pour les fruits et légumes, sont plus déterminants en la matière que le mode de distribution. « Plus de proximité ne signifie pas nécessairement moins d’émissions de gaz à effet de serre si les moyens de transport utilisés sont inadaptés, si la logistique est insuffisamment optimisée ou si le comportement du consommateur est inadéquat », note l’Ademe qui propose des pistes d’amélioration : adéquation du moyen de transport au volume transporté, optimisation du circuit de livraison, remplissage du camion, véhicule “propre”… Tout ce que les grossistes ne cessent de proposer, en somme.