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Import : la gamme de pommes s’élargit en hémisphère Sud

L’offre de fraises, melons et fruits à noyau va rester faible jusqu’à la mi-mai. Le redressement du prix des fruits d’Hémisphère sud n’en reste pas moins laborieux.

En pommes, seul le marché de la Gala reste sous la pression des stocks en provenance du Chili et du Brésil. Le prix moyen du calibre moyen 100/110 ne parvient pas à s’extraire des niveaux désespérément bas (0,70-0,90 E). Bien que le Brésil ait obtenu cette année l’accès aux marchés canadien, taïwanais et malaisien, l’Europe reste de loin la principale destination pour les vingt-cinq exportateurs du pays.

Les coûts de production n’atteignent que 40 à 45 % de ceux de la France. La saison des Fuji débute ; les tonnages devraient doubler cette année. Depuis quatre ans, 90 % des plantations de Fuji portent sur la nouvelle variété colorée Suprema d’obtention locale. Et les producteurs plantent ou surgreffent quasiment autant de Fuji que de Gala.

Les premières Pink Lady d’Argentine sont attendues pour la fin de semaine. Mais le premier fournisseur d’Hémisphère sud est de loin le Chili qui prévoit d’exporter 1,7 million de colis devant l’Afrique du Sud avec moins d’un million de cartons, comme en Nouvelle-Zélande. On compte vingt-cinq importateurs européens de Pink Lady.

Trente-cinq exportateurs en Nouvelle-Zélande

La mise en marché de la Braeburn de Nouvelle-Zélande a tout juste débuté en Allemagne. L’offre est encore marginale et des prix élevés. La pleine saison est annoncée à partir de la semaine 20. La récolte progresse peu par rapport à celle de l’an passé mais le calibre sera meilleur.

L’Europe continentale recevra peu de Pacific Rose ou de Pacific Beauty. Ces deux variétés sont surtout vendues en Grande Bretagne et aux USA. Par ailleurs, la variété Jazz sort de la confidentialité : les tonnages vont tripler pour approcher 100 000 cartons, dont environ la moitié sera commercialisée en Europe. Néanmoins, le lancement de cet hybride Gala x Braeburn n’interviendra qu’à partir de 2005.

En Nouvelle-Zélande, quatre-vingt-dix-sept exportateurs ont été répertoriés l’an passé, mais 95 % des exportations sont le fait de trente-cinq d’entre eux, dont 41 % pour Enza. La baisse de 7 % du chiffre d’affaires à l’exportation en 2003 incite les opérateurs de taille moyenne à fusionner. La concentration de la production est déjà bien avancée puisque le pays ne compte plus que 900 producteurs contre 1 500 en l’an 2000.

Le déficit de la récolte de poires en Australie et en Nouvelle-Zélande ouvre quelques marchés supplémentaires en Asie pour les autres origines. Avec la fin proche de la saison des William’s, les prix se tiennent un peu mieux en Packham’s. Les arrivages du Chili ne progressent que de 18 % à début mai, contre une moyenne de 35 % en autres fruits.

La récolte d’asperge débute en Allemagne. L’an passé, elle a atteint le record de 65 300 t contre un peu plus de 37 000 t en 1996. C’est l’an passé que les quantités importées ont été les plus faibles avec 32 000 t contre 36 à 45 000 t auparavant.

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